Au Nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux

                                                Salatoul fatiha

                     BIOGRAPHIE DE MAWLANA CHEIKH MOUNIR

Cheikh M. Mounir se passe de toute présentation. Il est plus connu que le soleil au zénith. Si nous le présentons, c'est à titre de rappel. C'est son Éminence, l'érudit des deux sciences : la charia et la haqiqa, le promoteur de la fayda au Mali. Cheikh Mounir est un charif de la descendance de sayyidina Housseini Ibn Ali Ibn Ali Talib et Fatimah Zahra fille du Prophète Mohammad (SAW). 

Né à Ségou en 1950, de Cheikh M. Mâhi HAIDARA et de Khadidjatou Modibo BA, il a passé son enfance dans la maison paternelle ; un véritable lieu de connaissances et de vertu. il a débuté ses études à l'école arabe de l'illustre savant Sa'd Oumar TOURE Al Fouty avant de poursuivre sa formation à Fâna auprès de l'honorable érudit Mohammad Zaki COULIBALY. Il y étudia dans l'excellence tous les livres qui étaient inscrits au programme de formation. 

Après cette formation, il s'élança à la quête du divin. Il prit le wird à sa source la plus pure, à savoir des mains de Mawlânâ Cheikh Ibrahim NIASS et fit sont éducation spirituelle (tarbia) avec son père Cheikh M. Mâhi. Il ne tarda pas à être accompli dans la voie et assuma les grandes responsabilités que son père lui confia. Il devient tout de suite son bras fort et son soutien en toute chose. En 1980, à Fez et devant le mausolée de Cheikh Tidjani, son père et guide spirituel lui rédigea une idjazâ mout-laq (une autorisation sans restriction dans l'éducation de la Tidjania), ce qui redoubla son ardeur dans le service de la tariqa et l'appel à Dieu. Beaucoup tirèrent et continuent de tirer grand profit de lui dans leur éducation spirituelle. Plus tard, son père le désigna comme son successeur de manière explicite ; cela dans une lettre écrite de ses propres mains et adressée au disciples de Todiam (Burkina Faso). 

En 1991, après le décès de son père dans le mois de Rajab, il poursuivit l'œuvre de celui-ci dans la plus grande détermination et dans un total don de soi. Le Khalife El Hadj Abdoulaye NIASS lui renouvela sa idjazâ dans tout ce qui provient de Cheikh ibrahim NIASS comme secrets divins et l'investit comme khalife en 1993 lors de sa venue à Ségou à la rencontre de tous les khalifes de Cheikh Mâhi, ses mouqaddams et disciples. Outre cette investiture et ses idjazâs, le khalife général de la Tidjania Sidi Abdoul Djabba d'Aïn Mâdi (Algérie) le nomma à son tour khalife général de la Tidjania au Mali dans une lettre ouverte à tous les Tidjanis du Mali, les enjoignant son obéissance dans tout ce qui relève des intérêts et le bien de la tariqa. Depuis lors, Cheikh Mounir n'a cessé de surmonter les multiples difficultés et obstacles dans le service de l'islam et la propagation de la tariqa. A cet effet, le Cheikh a accordé une place première au savoir et à la formation intellectuelle. Il a envoyé de nombreux étudiants en formation dans les pays arabes. Il a ouvert des écoles de mémorisation du Saint Coran et de nombreuses zawiyas à l'intérieur du Mali comme à l'extérieur, dans les pays voisins.

Au plan national, Cheikh Mounir fait partie des Cheikhs les plus influents au conseil supérieur du Mali dont il est membre. Il fait également partie des rares savants ayant le privilège de prendre part aux conférences annuelles du Ramadan au Royaume du Maroc, cela depuis plus d'une décennie. En 2009, le Cheikh a conduit une délégation de soixante-dix (70) personnes au pèlerinage aux lieux saints à la charge de Sa Majesté de Roi Mohammed VI qui envisage encore bien d'autres initiatives similaires à l'avenir. Qu'Allah le récompense grandement. Voilà brièvement présenté le Cheikh. 

Qu'Allah lui accorde parfaite santé et lui prête longévité dans la victoire et le succès et qu'il nous accorde son agrément.

                                                                                                                                                                          Sidi Arabi